Nos éclaireurs ont trouvé un bel endroit qui nous protègerait de la pluie. Il fallait juste que nous montions un petit sentier. Un cycliste expérimenté nous conseilla de mettre une petite vitesse pour arriver au bout de cette pente. Aussitôt entendu, aussitôt j'ai essayé de mettre une petite vitesse. Et là : CATASTROPHE ! Ma roue se bloqua, le dérailleur arraché se coinça dans les rayons de ma roue arrière. Mon vélo était foutu. Et pour comble, il arriva la même chose à une autre cycliste. Nous voilà donc toutes les deux dans de bien beaux draps . Qu'avions-nous donc fait pour en arriver à arracher notre dérailleur ? Leçon du jour : "un dérailleur, c'est comme une femme. Il faut le manipuler avec douceur changer la vitesse avant de s'engager dans une pente". Snif! Le mal était fait !Nous l'avions changé alors que nous étions déjà engagées. Quant à le manipuler comme si c'était une femme , ça ne m'aide pas trop comme explication...
L'heure était grave ! Qu'allions nous faire ? Je nous voyais déjà abandonnées par le groupe, à devoir attendre nos maris , nous récupérer en voiture dans une patisserie très très proche (nous n'allions quand même pas attendre sous la pluie...). J'étais même déjà entrain de me demander ce que j'allais bien pouvoir déguster quand la solution a été trouvée pour remettre nos deux vélos en état de marche. Nos cyclistes mécaniciens ont enlevé le dérailleur, rétréci la chaîne et nous voilà toutes les deux, très heureuses de pouvoir continuer l'aventure avec eux.Pour la patisserie, nous nous rattraperons plus tard.
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